大般若波罗蜜多经卷第一百卅八

名称

大般若波罗蜜多经卷第一百卅八

编号

P.2097

年代

待更新

材质

墨繪紙本

语言

中文

现收藏地

法国国家图书馆

尺寸

简述

待更新

*以下文本内容由DeepSeek与腾讯混元生成，仅供参考。

### Plain Text

Kauśika, if there are good men or women who, in order to generate the mind of unsurpassed bodhi, teach others to observe whether the existence of the tongue is eternal or impermanent, whether taste perception, the faculty of taste recognition, and the sensations arising from contact between the tongue and external objects are eternal or impermanent; whether the existence of the tongue is pleasant or painful, and whether taste perception, the faculty of taste recognition, etc., are pleasant or painful; whether the existence of the tongue is "self" or "non-self," and whether taste perception, the faculty of taste recognition, etc., are "self" or "non-self"; whether the existence of the tongue is pure or impure, and whether taste perception, the faculty of taste recognition, etc., are pure or impure. If someone can practice concentration (meditation) in this way, they are practicing the perfection of concentration (the wisdom that leads to the other shore through meditation).

Similarly, for the body, mind, the four elements (earth, water, fire, and wind), the twelve links of dependent origination, the six perfections (generosity, morality, patience, diligence, concentration, and wisdom), the Four Noble Truths, the eight absorptions (jhānas), and the thirty-seven aids to enlightenment, one should observe their nature as eternal or impermanent, pleasant or painful, self or non-self, pure or impure. However, if one clings to these observations as a "gained" state, it is only a similar concentration, not the true perfection of concentration. True practice should transcend attachment to all concepts and realize the emptiness of prajñā (wisdom) that arises from non-attachment.

### Langue familière

Kāśyapa, si des hommes ou des femmes de bonne volonté, pour engendrer l’esprit d’éveil suprême, enseignent aux autres à observer si la langue existe de manière permanente ou impermanente, si le goût, la perception de la langue et les sensations générées par le contact entre la langue et l’extérieur existent de manière permanente ou impermanente ; s’ils observent si la langue est source de plaisir ou de souffrance, si le goût et la conscience de la langue sont sources de plaisir ou de souffrance ; s’ils observent si la langue est “moi” ou “non-moi”, si le goût et la conscience de la langue sont “moi” ou “non-moi” ; s’ils observent si la langue est pure ou impure, si le goût et la conscience de la langue sont pures ou impures. Si quelqu’un peut pratiquer ainsi la concentration mentale (la méditation), c’est qu’il pratique la perfection de la concentration mentale (la sagesse qui conduit à l’autre rive).

De même, pour le corps, la conscience, les quatre éléments (terre, eau, feu, air), les douze liens conditionnels, les six perfections (générosité, éthique, patience, effort, concentration mentale, sagesse), les quatre nobles vérités, les huit concentrations et les trente-sept facteurs de l’éveil, toutes ces enseignements doivent être observés en termes d’existence permanente ou impermanente, de plaisir ou de souffrance, de “moi” ou de “non-moi”, de pureté ou d’impureté. Cependant, si l’on s’accroche à ces observations comme des réalisations concrètes, cela ne fait que ressembler à la concentration mentale et n’est pas la véritable perfection de la concentration mentale. La pratique authentique doit transcender toute attache aux concepts et réaliser la vacuité de la sagesse qui consiste en l’absence d’acquisition.

### Relevant Background

1. **Classical Source**
   This passage is from the 138th volume of the *Mahaprajnaparamita Sutra*, which is part of the six hundred volumes of the *Prajnaparamita Sutras* translated by Master Xuanzang. It is a core scripture of Mahayana Buddhism, expounding the idea of emptiness (Sunyata).

2. **Core Doctrine**
   The sutra repeatedly analyzes opposing concepts such as "eternity and impermanence," "self and non-self," emphasizing that the essence of all phenomena (Dharma) is emptiness. It aims to break the attachment to "attainment" and guide practitioners to realize the ultimate wisdom of "non-attainment" (Prajnaparamita).

3. **Terminology Explanation**
   - **Six Sense Organs and Six Consciousnesses**: The organs of taste, touch, and mind, along with their corresponding cognitive functions, represent the basic ways humans perceive the world.
   - **Four Noble Truths**: Suffering (Dukkha), Origin of suffering (Samudaya), Cessation of suffering (Nirodha), and the Path leading to the cessation of suffering (Magga). These are fundamental Buddhist teachings that are here incorporated into the perspective of emptiness.
   - **Prajnaparamita**: Sanskrit for "perfection of wisdom," referring to the six core practices of a bodhisattva. This section focuses on the integration of meditation (Dhyana) and wisdom (Prajna).

4. **Methodology of Practice**
   It distinguishes between "similar concentration" and "true concentration": concentration that is still attached to conceptual analysis remains within the realm of "attainment." Only concentration that transcends dualistic oppositions and aligns with emptiness leads to liberation, which is the Prajnaparamita.

5. **Historical Impact**
   Xuanzang's translation system is rigorous and has become the primary basis for studying Prajna thought in Chinese Buddhism. This passage's analysis of "clinging to emptiness" versus "realizing emptiness" in meditation has influenced the doctrinal theories of schools such as Tiantai and Chan.

6. **Textual Characteristics**
   It employs repetitive parallel sentences, breaking attachments through layer-by-layer negation (neither eternal nor impermanent, neither self nor non-self, etc.), embodying the typical style of Mahayana scriptures known as "apophatic teaching" (negative expression).

### Contexte associé

1. **Source classique**  
   Ce passage est tiré du 138ème volume de la *Grande Perfection de la Sagesse* (《大般若波罗蜜多经》), qui fait partie des six cents volumes de la *Perfection de la Sagesse* traduits par le moine Xuanzang. Il s'agit d'un texte central de l'école Madhyamaka du bouddhisme mahayana, exposant les idées sur la vacuité (śūnyatā).

2. **Doctrine centrale**  
   Le texte, en examinant répétitivement des concepts opposés tels que "le permanent et l'impermanent", "le soi et le non-soi", souligne que l'essence de toutes les choses (phénomènes) est la vacuité. Il vise à briser l'attachement au concept d'"acquisition" et guide les pratiquants vers la réalisation ultime de la sagesse "sans acquisition" (Prajñāpāramitā).

3. **Terminologie**  
   - **Les six sens et les six consciences** : langue, corps, esprit et leurs correspondances respectives en termes de perception (fonctions cognitives), représentant les moyens fondamentaux par lesquels l'homme perçoit le monde.
   - **Les Quatre Nobles Vérités** : souffrance, origine du souffrance, cessation du souffrance et voie, qui sont les enseignements fondamentaux du bouddhisme. Ici, elles sont intégrées dans la perspective de la vacuité.
   - **Prajñāpāramitā** : en sanskrit "parvenir à l'autre rive", désignant les six méthodes fondamentales de pratique des bodhisattvas. Ce passage met particulièrement l'accent sur la combinaison du dhyāna (concentration méditative) et de la sagesse.

4. **Méthodologie de pratique**  
   Il distingue le "dhyāna semblable" du "vrai dhyāna" : le dhyāna attaché à l'analyse conceptuelle reste un "acquisition", tandis que seul le dhyāna qui dépasse les oppositions binaires et s'accorde avec la vacuité mène au salut, c'est-à-dire à la Prajñāpāramitā.

5. **Influence historique**  
   La traduction de Xuanzang est rigoureuse et constitue la base principale pour l'étude de la sagesse dans le bouddhisme chinois. Ce passage, en particulier, a influencé les théories de pratique des écoles Tiantai et Chan par sa distinction entre "l'attachement à la vacuité" et "la réalisation de la vacuité".

6. **Caractéristiques du texte**  
   Il utilise une structure répétitive d'énumération, rompant les attachements par des négations successives (ni permanent ni impermanent, ni soi ni non-soi), illustrant le style typique de la "négation" dans les textes mahayana.

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